Gilles Devers
PS… Hollande sur la catapulte
Pour la région Sud-Est, le crétin de service était Vincent Peillon, viré du gouvernement pour incompétence notoire, et réfugié politique aux européennes. Il était venu dans nos contrées appeler à « l’insurrection démocratique », avec un slogan finement pensé : « Le 25 mai, on peut passer d’une Europe de droite à une Europe de gauche ». Au final, le mec fait 12,2 %, alors que Jean-Marie Le Pen est à 28,9 %. Bien sûr, il n’envisage pas de démissionner… Il va se planquer six ans derrière son mandat, la retraite approche.
Le score du PS est calé sur le chômage,… et autant dire que la Gauche est cuite et recuite. Avec les régionales l’an prochain, on aura un nouveau score à moins de 15, et là, ça va tanguer sec pour virer Hollande avant l’heure, sinon, ce sont tous les députés soc’ qui partent à l’ANPE. Bref, au PS la question est désormais claire : comment se débarrasser de Hollande suffisamment tôt avant 2017 ? Question de survie.
Le FN premier parti de France ? La blague…
Le FN n’est en phase qu’avec la xénophobie ambiante, et ça, c’est une vraie donnée, navrante. L’UMP de la période Sarkozy porte la plus lourde responsabilité en ayant métabolisé les thèmes FN pour récupérer les électeurs. Ça n’a duré qu’un temps. Désormais les thèmes FN sont devenus fréquentables, et le FN engrange. Le PS est parti dans la même dérive, avec El Blancos en chef de fanfare, et du coup, l’électeur PS passe tranquillement au vote FN.
Fondamentalement, le FN reste un vote « contre », et non pas « pour ». Alors, il n’y a pas de quoi déclarer la patrie en danger. Perso, je regrette que ce parti bien implanté soit marginal à l’Assemblée. L’écart est trop grand, et ce n’est pas bon. C’est une forme de censure, alors que le mieux pour se débarrasser du FN est de le mettre à l’épreuve des faits.
L’UMP va-t-elle se mettre à la hauteur ?
Il est sûr que pour l’UMP, ne pas profiter électoralement de la déconfiture du PS et de EELV, est un échec cinglant, et on peut compter sur tous ceux qui veulent dégager Copé et bloquer le retour de Papy Sarko pour aller vite et bien. Fillon cherche à faire une percée, mais il n’y a aucun espoir d’unité autour de son nom. A voir les déclarations d’hier soir, on est davantage sur le schéma d’un regroupement des quadras pour soutenir Juppé, tenter une belle opération à court terme, et ringardiser la triplette défraichie Copé-Sarko-Fillon.
Le signe sera aussi de voir si l’UMP rompt avec les thématiques de l’épicerie Le Pen, qui ont été la drogue de Sarko et Copé, jusqu’à l’overdose.

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