dimanche 11 mai 2014

Des copains et de la politique (de droite)

12 Mai 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs Publié dans #politique
Manuel Valls n'est pas un perdreau de l'année au Parti socialiste. Il y adhère en 1980, à 17 ans, et soutient fermement Michel Rocard. Il en devient même son conseiller pour les affaires étudiantes, lorsque celui-ci devient ministre de François Mitterrand. De 1983 à 1986, il devient l'attaché parlementaire de Robert Chapuis, autre grand pote à Michel Rocard. En 1986, il démissione de la Ligue des Droits de l'Homme, celle-ci s'opposant à l'extradiction par le gouvernement socialiste français des membres de l'ETA vers l'Espagne. Sans doute une relation avec son père et son banquier de grand-père qui n'étaient pas franchement dans le camp républicain durant la Guerre d'Espagne.

Bref, concernant Michel Rocard et Manuel Valls, leurs relations sont restées étroites. L'ancien premier ministre s'est répandu sur les ondes pour dire tout le bien d'une nomination de Manuel Valls comme grand vizir de l'Elysée.
Du coup, figurez-vous que devenu cela, Manuel Valls a recruté un conseiller dans son cabinet: Loïc Rocard, le fiston de Michel, comme conseiller à l'énergie et aux transports.
Mais ce n'est pas tout, Loïc Rocard était directeur général de Vinci Autoroutes, la société privée patronne des autoroutes du Centre-Ouest. Et ça tombe bien non? Ben oui, Manuel Valls lance la privatisation des routes nationales. Avec le camarade Loïc à ses côtés, ça devrait bien se passer.
Et en supprimant prochainement les départements, qui géraient les routes nationales: du pognon pour les sociétés privées et du personnel d'état en moins pour les entretenir. Oui, parce que si vous ne le saviez pas, les agents de la DDE sont des fonctionnaires, ce tas de fainéants qu'il faut réduire. Bruxelles et le grand capital l'ont ordonné.
Voyez-vous, on ne l'imagine pas toujours, mais il y a toujours une logique.
Bon, vous prendrez bien le dernier pour la route? Le coup de l'étrier, ça ne vous dit pas?
En lien, la CGT des services publics appelant à l'action du 15 mai 2014 contre, notamment, la privatisation des routes nationales:

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